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„Man weiß nur, was man sieht“
Bauten und ihre Abbildungen als Wissensquelle über die deutsch-französischen Beziehungen im Saarland nach 1945

Gefördert von der Deutsch-Französischen Hochschule, Saarbrücken
 

Ort:  Universität des Saarlandes/UdS in Saarbrücken sowie online
Termine:  8. Juli und 9. September 2024 (online), 16. bis 19. September 2024 (in Saarbrücken)
Bewerbungsfrist:  15. Juni 2024

Die Zeit der französischen Besatzung Deutschlands nach dem Zweiten Weltkrieg gilt als historischer Moment eines besonders intensiven Austausches beider Länder, der sich auch in ihrer Bautätigkeit widerspiegelt. Das Saarland mit seinem Status als „Republik unter französischem Protektorat“ stellt hierbei ein besonders reiches Gebiet für die deutsch-französische Zusammenarbeit in den Bereichen Architektur, Denkmalpflege und Stadtplanung dar. Die Bauten der französischen Präsenz an der Saar wurden im Rahmen des ausdrücklichen Bestrebens errichtet, ein neues, friedliches und sicheres Europa zu schaffen. Die Architektur diente als politisches Instrument und war unmittelbarer Ausdruck der historischen und gesellschaftlichen Entwicklungen der Zeit.

Das bauliche Erbe dieser Zeit ermöglicht einen Zugang zum Wissen über historische Ereignisse, den Textquellen allein nicht bieten können. Um sich dieses Wissen anzueignen, bedarf es eines geschulten Auges, denn – in Umkehrung des Goethe’schen Aphorismus – „Man weiß nur, was man sieht“. Über das Medium der Architekturfotografie wird eine Möglichkeit erschlossen, das Potential von Bauwerken als historischen Quellen und Forschungsmedien nutzbar zu machen.

Hauptziel des Ateliers ist es, einen Ort des Austausches zwischen Nachwuchswissenschaftler-*innen aus den Disziplinen Architektur, Stadtplanung und Denkmalpflege sowie den Geschichtswissenschaften und insbesondere der Zeitgeschichte zu schaffen. Durch die intensive und interdisziplinäre Auseinandersetzung mit den als Quellen dienenden Bauten sollen neue Wege der Erkenntnisgewinnung über die Besatzungszeit eröffnet werden. Hierzu werden die noch vorhandenen Bauten der französischen Präsenz in Saarbrücken fotografisch erfasst sowie ihr Zeugniswert und ihre Aussagekraft untersucht und präsentiert.

Die Architekturfotografie ermöglicht eine besondere Annäherung an Bauten der französischen Präsenz im Saarland der Nachkriegszeit und bietet einen gewinnbringenden Ansatz für die Erschließung ihres Wertes als historische Quellen. Das Forschungsatelier wechselt zwischen theoretischen Inputs, Arbeits- und Diskussionsphasen sowie Ortsbesichtigungen. In vorbereitenden Online-Modulen werden interdisziplinäre deutsch-französische Arbeitsgruppen gebildet und Bauten ausgewählt und vorgestellt, die während des Aufenthaltes in Saarbrücken eingehender untersucht und fotografiert werden. Vor Ort führen ausgewiesene Expert*innen aus der Architektur- und Zeitgeschichte, der Denkmalpflege und der Architekturfotografie in das Thema „Bauwerk als Wissensquelle und Forschungsmedium“ ein. Dem Sammeln eigener praktischer Erfahrungen im Bereich der Architekturfotografie geht ein Crashkurs unter Leitung einer Berufsfotografin voraus, der verschiedene Ansätze sowohl in Bezug auf Technik und Komposition als auch auf das fotografische Konzept vermittelt. Arbeitsgruppen erkunden anschließend ihre ausgewählten Bauten in Saarbrücken und erstellen selbst Fotodokumentationen. Zum Abschluss des Ateliers werden die Arbeitsprodukte und die gewonnenen Erkenntnisse vorgestellt und ausgewertet. Eine kleine Ausstellung der Fotografien auf der Jahrestagung des Deutschen Werkbundes (Saarbrücken, 3.‑6. Oktober 2024) ist geplant.

Modalitäten für die Teilnahme:

Zur Abdeckung der Material- und Organisationskosten wird eine Teilnahmegebühr in Höhe von 100€ pro Person erhoben. Die Übernachtungs- und Verpflegungskosten der Teilnehmer*innen in Saarbrücken werden von den Veranstaltern übernommen. Für die Hin- und Rückreise nach bzw. von Saarbrücken ist jede*r Teilnehmer*in selbst verantwortlich. Ein eigener digitaler Fotoapparat (bzw. ein Mobiltelefon mit Kamera) sowie ein Laptop sind für die Teilnahme erforderlich.

Das Atelier steht für Nachwuchswissenschaftler*innen vom qualifizierten Master (forschungsorientierter Master, Postgraduiertenstudiengang) bis zum Postdoc insbesondere aus den Fachbereichen (Zeit)Geschichte, Architektur, Stadtplanung und Denkmalpflege offen. Arbeitssprachen sind Deutsch, Französisch und Englisch.

Bewerbungen bestehend aus einem CV sowie einem Motivationsschreiben von maximal 3.000 Zeichen, in dem die Relevanz des Ateliers für die eigenen Forschungsinteressen dargestellt wird, können bis zum 15. Juni 2024 per Mail eingereicht werden:
forschungsatelier(at)b-tu.de

Der Text dieses Calls sowie das vorläufige Programm des Forschungsatelliers stehen in der Spalte rechts zum Download zur Verfügung.

Leitungsteam:

Assoz. Prof. Ing. Volker Ziegler (ENSA Straßburg)
Prof. Dr. Johanna Blokker (BTU Cottbus)
Dr. Antoine Beaudoin (BTU Cottbus)
Dr. Frank Rochow (BTU Cottbus)

In Zusammenarbeit mit Prof. Dr. Ing. Ulrich Pantle (htw saar), Dr. Mona Schrempf (htw saar/arbakus), Axel Böcker (Landesdenkmalamt des Saarlands), Prof. em. Markus Otto (BTU Cottbus), Mila Hacke (Berlin) und Marco Kany (Saarbrücken)

Verwandte Projekte:

Appel à participation

« On ne sait que ce que l’on voit »
Les bâtiments et leurs images comme source(s) de connaissance sur les relations franco-allemandes en Sarre après 1945

Soutenu par l’Université franco-allemande (UFA)

Lieu : Université de la Sarre à Sarrebruck et modules en ligne
Durée : 8 juillet et 9 septembre 2024 (en ligne), 16 au 19 septembre 2024 (Sarrebruck)
Date limite de candidature : 15 juin 2024

La période de l’Occupation française de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale est considérée comme un moment historique d’échanges particulièrement intenses des deux pays qui se reflète dans leur activité de construction. La Sarre, et son statut de « République sous protectorat français », représente à cet égard un territoire particulièrement riche de collaborations entre Français et Allemands dans le champ de l’architecture, du patrimoine et de l’urbanisme. Les bâtiments de l’intervention française en Sarre ont été réalisés dans le cadre d’efforts explicites pour la création d’une Europe nouvelle, pacifique et sûre. L’architecture sert d’instrument politique et exprimait directement les évolutions historiques et sociales de l’époque.

Le patrimoine bâti de cette période permet d’accéder à la connaissance des événements historiques que seules les sources textuelles ne peuvent pas offrir. Pour s’approprier ce savoir, il s’agit d’exercer son oeil, car – en inversant l’aphorisme de Goethe – « on ne sait que ce que l’on voit ». Le médium de la photographie d’architecture permet ainsi d’explorer le potentiel des bâtiments en tant que sources historiques et supports de recherche.

L’objectif principal de l’atelier est de créer un lieu d’échange entre jeunes chercheur*euses des domaines de l’architecture, de l’urbanisme et du patrimoine et de l’histoire, plus particulièrement en histoire contemporaine. L’étude intensive et interdisciplinaire des bâtiments pris comme source doit permettre d’ouvrir de nouvelles pistes de recherche et d’acquérir des connaissances sur la période de l’Occupation. Pour cela, les bâtiments de l’influence française encore présents à Sarrebruck seront analysés et photographiés et leur valeur de témoignage et force d’expression seront communiquées par une représentation graphique à la fin de l’atelier.

La photographie d’architecture permet une approche originale des bâtiments de la présence française en Sarre dans l’aprèsguerre et offre un accès propice à leur mise en valeur en tant que sources historiques. L’atelier de recherche alterne entre des apports théoriques, des phases de travail et de discussion ainsi que des excursions. Deux modules préparatoires en ligne permettront de former des groupes de travail interdisciplinaires franco-allemands et de sélectionner et présenter des bâtiments qui seront étudiés de manière plus approfondie et photographiés pendant le séjour à Sarrebruck. Sur place, des expert*es reconnu*es de l’histoire de l’architecture, de l’histoire contemporaine, de la conservation des monuments historiques et de la photographie d’architecture initieront les participant*es au thème général du « bâti comme source de savoir et médium de la recherche ».

L’acquisition personnelle d’expériences pratiques dans le domaine de la photographie d’architecture sera précédée d’un cours accéléré animé par une photographe professionnelle, qui présentera différentes méthodes, tant au niveau de la technique et de la composition que du concept photographique. Les groupes de travail explorent ensuite les bâtiments à Sarrebruck qu’ils ont choisis préalablement et réalisent eux-mêmes une documentation photographique. À la fin de l’atelier, les produits de ce travail et les connaissances acquises par les participant*es seront présentés et discutés. Une petite exposition des photographies est prévue lors du congrès annuel du Deutscher Werkbund (Sarrebruck, du 3 au 6 octobre 2024).

Modalités de participation :

Pour couvrir les coûts de matériel et d’organisation, les frais d’inscription s’élèvent à 100€ par personne. Les frais d’hébergement et de restauration à Sarrebruck des participant*es sont pris en charge par les organisateurs. Chaque participant*e est responsable de son voyage aller et retour vers ou depuis Sarrebruck. Un appareil photo numérique personnel (ou un smartphone avec appareil photo) ainsi qu’un ordinateur portable sont nécessaires pour la participation.

L’atelier est ouvert aux jeunes chercheurs*euses de niveau Master qualifié (master recherche, formation post-master) jusqu’au post-doctorat en particulier dans les domaines de l’histoire (contemporaine), de l’architecture, de l’urbanisme et des études du patrimoine. Les langues de travail sont le français, l’allemand et l’anglais.

Les candidatures, composées d’un CV et d’une lettre de motivation de 3.000 signes maximum, indiquant la pertinence de l’atelier pour ses propres intérêts de recherche, sont à envoyer par mail jusqu’au 15 juin 2024 à l’adresse suivante :
forschungsatelier(at)b-tu.de

Organisateurs*rices : 

Volker Ziegler (ENSA Strasbourg)
Johanna Blokker (BTU Cottbus)
Antoine Beaudoin (BTU Cottbus)
Frank Rochow (BTU Cottbus)

En collaboration avec Ulrich Pantle (htw saar), Mona Schrempf (htw saar/arbakus), Markus Otto (BTU Cottbus), Axel Böcker (office régional des monuments historiques de la Sarre), Mila Hacke (Berlin) et Marco Kany (Sarrebruck).

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